Déroutant, éprouvant, soulageant …

Ce partage de lecture d’âme avec Sophie a été tout cela à la fois. Évident aussi, comme si je savais déjà ce qui « s’est montré », mais sans avoir jamais voulu le croire, pensant que c’était « dans ma tête ». Il me manquait des morceaux du puzzle que je viens de découvrir !

La question que j’ai posée a été pourquoi ma gorge est-elle nouée ? Et d’où vient ce dégout qui l’accompagne si régulièrement, et de plus en plus souvent ?

Je sens et je cherche depuis longtemps à savoir d’où cette sensation vient, j’ai creusé longtemps dans mon histoire sans trouver, consciente que cette gorge serrée, bloque quelque chose « qui ne sort pas », quelque chose à cacher.
J’ai également cherché à comprendre le pourquoi des douleurs vaginales lors de mes rapports amoureux, alors que la tendresse et la patience étaient toujours au rendez-vous. Cette peur constante d’avoir mal était inexpliquée.
Je me suis demandée si j’avais subi des violences dont je n’avais pas mémoire, comme des violences sexuelles par exemple. J’ai également toujours été particulièrement sensible, d’une empathie extrême avec les violences intra familiales faites aux enfants. Et je découvre lors de cette lecture d’âme que c’est ce que ma grand-mère a vécu : un secret de famille avec lequel elle a vécu toute sa vie dans le silence.

Ma grand-mère avec qui j’ai, depuis presque la naissance, une connexion si forte. Ma mère disait que ma grand-mère m’avait vu avant elle, car j’avais été emmenée en couveuse loin de ma mère dès ma naissance.

Ma grand-mère qui n’a eu que des fils, comme moi, et qui m’a choisi, sa petite fille pour entendre sa douleur, ce secret qui ne doit pas « sortir ». J’écoute, j’entends, cette parole qui ne m’appartient pas, mais que je portais tout de même. J’écoute aussi la parole de mon grand-père, qui comme mon mari, a tenté avec douceur d’atténuer la douleur sans la comprendre. J’intériorise maintenant cela, je prépare un rituel pour libérer cela, le déposer sans l’oublier, sans que cela ne reste un fardeau pour elle comme pour moi.

Quel soulagement, merci Sophie.

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